Maridan-Gyres

Maridan-Gyres

Marie et les trois grimoires.

Pierre est un petit garçon courageux. Il vient souvent en aide à son amie Marie et ce à chaque fois qu’elle a besoin d’aide. Le souci c’est qu’elle a des ennemis qui œuvrent dans l’ombre. Il y a trois gnomes qui ne cessent de lui voler ses affaires et qui ont enlevé son ami Sylvain.

 

Alors pour venir à bout de ces petits monstres, elle décide de réunir les trois grimoires magiques qui furent volés à son père il y a des années.

 

Mais les gnomes savent qu’en possédant les trois livres magiques, ils auront tous les pouvoirs, alors ils partent à leur recherche avant elle. Au bout d’un mois de recherches infructueuses, Marie appelle Pierre à son aide.

 

  • Peux-tu m’aider à retrouver les grimoires du magicien ?
  • Le mieux, lui dit Pierre, c’est de les demander au magicien lui-même. Si c’est pour une bonne cause, il t’aidera sûrement.

 

Marie approuve cette idée et demande à Pierre s’il peut la conduire chez le magicien. Il accepte et les voilà qui s’envolent tous les deux vers la forêt. Arrivés chez le magicien, celui-ci interroge la jeune Marie.

 

  • Pourquoi veux-tu les grimoires ?
  • Pour les redonner à la fée qui les a donnés à mon père autrefois. Aujourd’hui, ils ont disparu. Ils sont aux mains des gnomes, mais j’en ai déjà récupéré un. Il ‘en reste deux à reprendre.
  • Qui te dit que tu peux faire confiance à cette fée ?
  • C’est une gentille fée qui aide tout le petit peuple des bois.
  • Très bien, je vais t’aider. Prend ce détecteur. A chaque fois que tu approcheras d’un grimoire, il diffusera un signal sonore et une lumière bleue. Mais attention, si c’est une lumière rouge qui s’affiche, c’est que le grimoire est recherché par une mauvaise personne. Tu devras être très prudente.

  

Après bien des péripéties, Marie réussit à réunir deux grimoires, mais le chef des gnomes en a caché un. Elle se dépêche d’avertir le magicien grâce à son ami Pierre. Celui-ci appelle son renard et il lui demande d’aider Marie.

 

Le renard qui est très malin suit de loin le gnome et il ne tarde pas à découvrir où ce vilain cache le précieux livre. Il attend la nuit et s’en empare. Au petit jour, Marie récupère le dernier grimoire et elle peut les remettre à son amie la fée.

 

Le vol du renard a  réussi à bousculer les gnomes, qui cherchent partout où peut bien être passé leur précieux grimoire. C’est grâce à cette diversion, que le pauvre Sylvain, qui n’en peut plus d’être prisonnier des affreux gnomes qui ne cessent de se moquer de lui réussit à s’échapper et file dans les bois où Pierre le retrouve. Ils partent tous les deux retrouver leurs amis chez la fée du bois Joli.

 

Quand ils arrivent, le bois est silencieux, les allées désertes. Les deux amis s’interrogent. Que c’est-il passé ici ?

Plus il approche du logis de la fée, plus ils sont inquiets. Ils sont tous proches lorsque soudain, la lumière rouge s’allume.

 

  • Attention Sylvain, le danger est proche
  • Que pouvons-nous faire ?
  • Rien pour l’instant. Ramenons le dernier grimoire à Marie et préparons la suite de notre quête avec elle. Je suis presque certain que la fée n’a plus les deux premiers grimoires. Nous devons tout faire pour les mettre en œuvre.

 

De retour au village, Marie les reçoit sans sourire. Son visage couvert de larmes leur dit mieux qu mieux qu’un long discours à quel point son inquiétude est grande.

 

  • Où sont les grimoires que nous t’avions remis ?
  • Je l’ignore, mais je suis presque certaine que les gnomes n’ont rien à voir avec cela
  • Qui alors ?
  • Je ne sais pas !
  • Nous devons retourner voir le magicien, lui le saura surement.

 

Le lendemain matin, les trois amis partent voir le magicien. Quand ils arrivent près de chez lui, les alentours de sa maison sont recouverts de fleurs de toutes les couleurs. Ce qu’ils voient est féerique. Plus ils approchent et plus les arbres s’animent et les accueillent avec des mots gentils. Enfin sortant d’un énorme arbre au visage féminin le magicien leur ouvre ses bras.

 Pierre et les 3 gnomes.jpg

  • Chers enfants, comment vous remercier ?
  • Nous remercier de quoi ? demande Pierre.
  • De m’avoir ramené les deux premiers grimoires. Il ne reste plus que le 3ème. Vous l’avez ?
  • Hélas non, les gnomes nous l’ont repris, répond Sylvain avant que ses amis n’aient réagit.
  • Diable soit de ces petits monstres !
  • Comment se fait-il que vous ayez les deux premiers ? demande Marie étonnée de les savoir en sa possession. Nous pensions que les gnomes les avaient repris.
  • J’ai voulu les protéger et comme c’est moi qui les ai conçus, je les ai rappelés à moi.
  • Pourtant vous étiez d’accord pour que nous les remettions à la fée  du bois joli, s’indigne Marie.
  • C’est vrai, mais entre temps, j’ai réfléchit et je ne crois pas que ce soit une bonne idée. Il pourrait changer son comportement de manière dangereuse.
  • Comme il a modifié le vôtre ? ajoute Sylvain.

 

A ces mots, le magicien se met en colère. Son visage se crispe, ses yeux lancent des éclairs. Et au moment même où il va jeter un mauvais sort, l’arbre dont il est sorti s’ouvre en grand et la fée du Bois Joli apparaît.

 

  • Alors mon vieil ami, je vois que les grimoires ont recommencé à agir. As-tu oublié ce qui est arrivé la dernière fois que tu les as eus en ta possession ? Faut-il encore en arriver au désastre pour que tu comprennes que tes pouvoirs sont insuffisants à les maîtriser. C’est eux qui te contrôlent
  • Non, tu te trompes !
  • Vraiment ! Que font toutes ces fleurs autour de chez toi ?
  • J’ai voulu arranger un peu ma demeure.
  • Non, c’est les grimoires qui l’ont voulu. Ce travail est l’apanage des fées, les magiciens n’ont rien à régler sur la nature.
  • Je refuse de te les rendre.
  • C’est inutile, je les ai déjà mis en lieu sûr avec le troisième que j’ai récupéré chez Marie.
  • Petits menteurs !
  • Stop ! Je ne tolèrerai pas que tu les insultes. Ils t’ont rendu service au contraire. Si tu as besoin de mon aide, je serai toujours là, tu le sais. Alors cesse ces enfantillages !

 

Le magicien a retrouvé son calme et peu à peu le contrôle de ses nerfs. Oui, il le sait, la fée a raison. Penaud, il se tourne vers les trois enfants et leur présente ses excuses.

 

  • Pardonnez-moi, la bonne fée a raison, ces maudits grimoires me contrôlent. J’ignore comment j’ai pu les écrire et ne pas prendre une précaution contre la magie que j’y mettais.
  • Tu as regroupé des sorts très puissants. Ils ne doivent sous aucun prétexte être à la portée de sorcières ou de magiciens.
  • Tu as raison, pardonne-moi.
  • Il n’y a rien à pardonner, mon vieil ami. Ce n’était pas toi. Rentrez chez vous les enfants, les grimoires sont en sécurité et il est temps de fêter cela tous ensemble !
  • Je m’occupe de la fête, propose Marie.
  • Non, c’est moi qui vais faire tout cela. Je vous le dois bien ! Et c’est ainsi que le magicien organisa une magnifique fête où tous les amis du bois joli se retrouvèrent. Les animaux, les fées, même les trois gnomes furent invités, après tout, ils étaient eux aussi des hôtes du Bois Joli.

 « L’union fait la force » dirent, tous heureux, Sylvain et Pierre à Marie. Et c’est ainsi qu’ils firent la fête toute la nuit, heureux tout simplement d’être ensemble.

 

Maridan 19/02/2018



19/02/2018
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