Maridan-Gyres

J'entends le souffle du vent qui murmure à mon oreille

Et je m'imagine papillon virevoltant à nul autre pareil

J'entends la musique de la ville, fracas assourdissant

Et je m'imagine bombe pour tout réduire à néant

J'entends le ressac de la mer sur les falaises de Bonifacio,

Et je m'imagine chevauchant un dauphin, accrochée à son dos

J'entends Renée Fleming qui  se lève et qui chante

Et je m'imagine seule avec toi qui chaque jour m'enchante

J'entends les gazouillis harmonieux des oiseaux

Et je m'imagine nourrissant leurs petiots

J'entends l'eau cristalline qui jaillit de la fontaine

Et je m'imagine reinette sautillant tout autour sans peine.

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J'entends au loin le rire des enfants qui résonnent

Et j'imagine Mélusine qui les enchante comme personne

J'entends les cris de haine envers les parias de la terre

Et je m'imagine leur tendant mes bras grands ouverts

J'entends le doux clapotis de la pluie

Et j’imagine ton corps ruisselant sous lui

J’entends tomber chaque goutte d’eau

Et je m'imagine à sa place glissant sur ta peau

J'entends le son velouté de ta voix

Et je m'imagine musique pour toi

J'entends ton cœur qui bat

Et je m'imagine au creux de tes bras

J'entends le chant des sirènes triste glas

Et je m'imagine à l’heure du trépas.

Mais ton amour est toujours là

Et avec lui je ne crains rien de l’haut delà.

Maridan 10/07/2016

Poème du 27/06/2013 repris et corrigé