Maridan-Gyres

Lorsque nous sommes partis de bon matin, la température était tombée. Il faisait moins chaud. Nous avions repéré un petit coin avec de l’eau alors, nous avons suivi un chemin qui semblait y mener. Au bout, nous avons eu la délicieuse surprise de trouver ce coin de paradis.

Pour moi, ce banc avait été placé là, exprès pour que votre conteuse puisse s’y poser. Qui n’aurait pas envie de laisser couleur les mots face à un tel décor ?

Sans compter qu’une autre surprise m’attendait ! Mais c’est mon cher et tendre qui l’a vu, car contrairement à moi, lui, ses yeux furètent partout. Soudain ! Il m’a dit :

-          Chérie, lève la tête doucement, attention ! Il pourrait venir jusqu’à toi…

Étonnée j’ai levé les yeux et voici ce que j’ai aperçu :

Un sanglier de fer a été posé là, au-dessus du banc ! Drôle d’idée me direz-vous ! Amusant certes ! En tout cas, moi, cela m’a fait sourire. Pour vous donner une idée de ce que je voyais posée sur mon banc, je me suis mise derrière et j’ai pris la photo.

N’est-ce pas magnifique ? Moi j’aime beaucoup ces endroits où l’esprit se libère de ses chaînes. Il n’y a rien de tel pour moi, que de la verdure, un peu d’eau et un ciel bleu, pour que soudain, la vie me semble merveilleuse. Dans ces moments-là, j’oublie tout le reste. Tout ce qui n’est pas cette communion.

Le reflet de l’eau était magnifique, et nous y avons passé un peu de temps avant de reprendre la route vers Conques en Aveyron.

Mais auparavant, laissez-moi vous présenter mon bel arbre. Il n’y a rien de tel, pour moi, que d’embrasser un bel arbre pour se débarrasser de tous mes soucis. Celui-là avait un joli tronc, tout moussu. Avec une belle écorce ponctuée çà et là de champignons. Après un dernier câlin à mon arbre, nous avons repris la route.

Maridan 20/06/2014