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Les aventures de Simone et Paulette

1er mars 2015 - Paulette et Simone deviennent membre de notre famille

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Ah, mais non alors ! On nous a séparées de nos copines et puis on nous a jetées dans des cages ridicules. Toute la journée ont a été exposées comme des bêtes curieuses et on a été obligées d’entendre toutes sortes de bêtises de la part de ces stupides humains. Ensuite, une grosse dinde nous a aperçues et elle s’est extasiée ! Oh ! Qu’elles sont jolies (les filles de mon pays, bourrique !) Et vlan ! Voilà notre maître qui m’attrape par les pattes me balade la tête en bas. Où il a vu qu’on se baladait la tête en bas chez les poules.

Stupides humains ! C’est moi qui vous le dis. Et toc, voilà qu’il me jette dans une boite à chat !

T’as vu la taille d’un chat ? T’as pas vu qu’une New Hampshire c’est plus gros. On aurait pu croire que la torture s’arrêtait là, eh bien pas du tout !

Quelques instants plus tard, je vois une petite sœur noiraude, une de la famille des Marans que l’on colle avec moi.

Je sentais son pauvre petit cœur battre la chamade. Du coup, je l’ai prise sous mon aile pour lui faire un peu de place.

Après, l’horreur absolue ! Ils ont jeté la boite dans une grosse voiture bleue. Près fde nous une vieille dame hystérique qui n’arrêtait pas de nous parler.

« Oh ! Mes jolies cocottes, alors on déménage ! »

Mais non mémé ! C’est toi qui déménages. Donc, reprenons ! Je vous disais l’horreur, car la voiture a démarré, lentement d’abord pour sortir du parc de la Victoire. Mais quand nous avons rejoint l’autoroute à fond les mannettes, et voilà que j’accélère, et voilà que je freine et nous deux, pendant ce temps, on glisse sur le plastique de la boite. Et moi, j’écrase ma petite sœur.

Bande de gros dadais va !

Arrivées après une heure de route, un vrai cauchemar, ils nous ont lâchées dans une cage à peine plus grosse que celle de la foire.

J’ai vu une sortie de secours et je m’y suis planquée. Enfin, j’ai posé mes pattes sur le perchoir et plus moyen de me faire descendre de là. Ils ont bien mis à manger et à boire, mais j’en peux plus de voir leurs têtes à claques.

Nous voici baptisées. Moi c’est Paulette, comme la mémé qui n’arrêtait pas de parler et ma petite sœur c’est Simone, comme la copine de la mamy. Et ça les faisait rire ces idiots. Pliés en deux les affreux.

Simone et moi consternées de les voir aussi hilares pour des prénoms ridicules qui ne vont pas du tout à des poules.

Enfin, après nous avoir préparé une bonne litière de paille et de l’eau, du blé, du maïs, et des pattes, ont s’est dit avec ma petite sœur qu’au moins on ne mourrait pas de faim. Et puis, les trèfles de leur jardin sont excellents. Seul problème, ils ont un chat ! Un gros rouquin qui nous surveille du coin de l’œil. Lui, va pas falloir qu’on le lâche des yeux, car moi, je ne risque pas grand-chose, mais ma petite sœur, je sens qu’il lui ferait bien son sort.

Voilà, les amis, la suite de nos aventures demain. Ah ! Oui, quand même une bonne nouvelle, le nouveau maître a dit que ce n’était pas possible de nous laisser dans une aussi petite maison, et il compte nous faire un agrandissement. Enfin, une bonne parole!

 

Paulette 2/03/2015



02/03/2015
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