D'après les rimes de la Fileuse de Paul Valéry
Sur la croisée,
je dodeline,
l’âme grisée
Sur sa bouche câline
D’une douceur évasive,
Je m’incline.
Je ne suis plus si vive
Quand son désir m’arrose,
Je deviens oisive
Et tandis que je me repose
Sous la nuit étoilée,
Mes joues se couvrent de rose.
En tête, Une pensée isolée
Virevolte et tresse
Ma passion filée
J’aspire à la paresse
Devenir crédule
Encore une caresse
Pour magnifier mon crépuscule.
De son ardeur, je suis ceinte
Et son amour me brûle.
Je ne suis pas une sainte,
Je perds haleine.
Dans ses bras, je me suis éteinte
Sur une couverture de laine.
Maridan 1/02/2016
D’après les rimes de la fileuse de Paul Valéry
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